Accueil
Nom du groupe
Saint Protecteur
Foulard
Blason et devise

FICHE D'IDENTITÉ

Seule troupe du Tarn-et-Garonne, la cinquième MONTAUBAN est une troupe à l'histoire riche et variée. Rattachée à l'association des Guides et Scouts d'Europe, elle essaie de former et d'éduquer des garçons à l'idéal scout tel qu'il a été décrit par Lord Baden Powell et le Père Jacques Sevin.

 

Antoine de Saint-Exupéry

 

La troupe appartient au groupe Antoine de Saint-Exupéry. Ce personnage célèbre dans le monde est un écrivain, aviateur et inventeur français.

Lorsque, au soir de son baptême de l'air, Antoine de Saint-Exupéry, alors âgé de douze ans, offrit à son professeur de français un poème aéronautique, peut-être pressentait-il la double orientation qu'allait prendre son destin. Cependant, les chemins qui l'y menèrent furent moins directs qu'on le pourrait supposer. De père limousin, provençal par sa mère, aristocrate des deux côtés, il naquit à Lyon, le troisième de six enfants. Orphelin de père dès ses quatre ans, il reçut une formation classique dans des instituts religieux. Tôt il manifesta une propension pour la mécanique où l'imagination a sa part. Élève irrégulier, , tempérament indiscipliné, il fut néanmoins bachelier à dix-sept ans. Après avoir échoué au concours d'entrée à l'École navale, il tenta l'architecture pour retrouver volontairement l'avion lors de son service militaire (1921-1923).

Il y commet son premier exploit en s'emparant d'un appareil pour effectuer un vol solitaire qui faillit se terminer en catastrophe, mais révéla le sang-froid du pilote et cette maîtrise qui va chez lui de pair avec une sorte de témérité et presque un goût de l'aventure marginale. L'armée de l'air s'ouvre à lui ; il y renonce devant l'opposition de la famille de sa fiancée. Mais ni la bureaucratie ni la vente de camions pour les usines Saurer ne le consolent de l'avion qu'il rejoint chaque fois qu'il le peut. 1926 fut une année décisive : engagé à la société d'aviation Latécoère, il débute en octobre à Toulouse, sous la direction de Didier Daurat, le futur Rivière de Vol de nuit , le type même du chef, à la fois maître et entraîneur. Au début de la même année, il avait publié une nouvelle, L'Aviateur ; dorénavant, les écrits marqueront les jalons moins d'une carrière que d'une aventure, dont ils feront le point et dont ils seront le prolongement éthique et poétique.

Envoyé en 1927 comme chef de base à Cap Juby (Río de Oro), escale aussi dangereuse que vitale sur la ligne Casablanca-Dakar, Saint-Exupéry découvre à la fois l'action responsable, le désert et les Maures. Maintes fois, il sauva des aviateurs en panne ou captifs des dissidents. Le soir, il écrit Courrier Sud (1928).

Simple comme une épure, mais de chair et de sang, Vol de nuit (1931), dans sa sobriété toute classique, est peut-être l'oeuvre la plus accomplie de Saint-Exupéry. Saint-Exupéry a éprouvé personnellement les résonances humaines du métier, des responsabilités et de l'exigence du chef à l'héroïque camaraderie de l'équipe, ainsi que cette part d'absolu enclose dans l'immédiat des décisions et des actes.

De son entrée à Air France en 1934 jusqu'à la veille de la guerre, Saint-Exupéry déploie une activité intense qui le promène d'un bout du monde à l'autre, d'inventions en expérimentations et d'exploits en accidents.

En novembre 1942, un appel à l'union des Français lancé à la radio des États-Unis lui aliène nombre de compatriotes. Il brûle de reprendre le combat et, malgré son âge, obtient l'autorisation de missions.

C'est en 1943 que paru Le petit Prince aux USA. Saint-Exupéry a écrit cette histoire quand il était déprimé, sous la suggestion de son éditeur. Son éditeur lui a conseillé d'écrire un conte pour les enfants, afin de se retrouver, et de retourner à la vie normale. Pourtant, après avoir écrit Le Petit Prince, Saint Exupéry s'est excusé aux enfants, parce qu'il n'avait pas écrit une histoire pour des enfants, mais un avertissement pour les adultes.

Le 31 juillet 1944, il disparaît lors une mission de reconnaissance sur "P38 Lightning" dans la région de Grenoble avec 6.500 heures de vol à son actif.


(Haut de page)

 

Saint Martin de Tours, patron de la V

 

Le saint Protecteur de la cinquième Montauban  est Saint Martin de Tours.

Martin naît en 336, en Pannonie, d'une famille païenne. Il demande très tôt à devenir catéchumène et rêve de se retirer dans le désert, mais son père le contraint à devenir, comme lui, officier. C'est à Amiens, où il tient garnison, qu'un soir d'hiver, il déchire son manteau pour en donner la moitié à un mendiant.

Baptisé en 354/355, il quitte l'armée et se rend à Poitiers, auprès de l'évêque Hilaire, le grand défenseur du catholicisme contre l'arianisme. En 360, il se retire dans la solitude à Ligugé.

Sa réputation d'ascète et de saint attire des disciples, et il fonde un monastère.

Mais, le peuple de Tours cherche un évêque. Il arrache le moine à sa solitude et le fait ordonner en dépit de l'opposition d'autres évêques, hauts fonctionnaires impériaux peu satisfaits de la leçon vivante que leur offre cet ascète. Évêque, Martin prend très à cour ses nouvelles fonctions, mais il reste très fidèle à l'idéal monastique, préférant loger dans une cellule près de son église, plutôt que dans la domus ecclesiae. Installé à Marmoutier, il forme des disciples avec lesquels il vit en commun d'étude et de prière. Il entreprend de convertir, voyage et prêche, créant ainsi un réseau de paroisses rurales à une époque où le christianisme reste essentiellement citadin. Sa réputation de guérisseur est également immense.

Le saint meurt à Candes, près de Chinon, en 397

A en croire Grégoire de Tours, avant même son adhésion officielle à la foi, Clovis renonce à la légitimation culturelle et sacrale des rois mérovingiens. Pour cimenter ses prétentions au pouvoir, il lui faut donc se réclamer d'une nouvelle "vocation", chrétienne cette fois. il recourt à la force miraculeuse de saint Martin de Tours. En 498, lors de sa campagne contre les Aquitains occidentaux, il se rend en pèlerinage sur le tombeau du saint. La route est ouverte ! En choisissant Martin, "l'apôtre des Gaules", comme patron protecteur, il assoit la légitimité du royaume, non sans avoir obtenu l'accord de ses chefs militaires pour le changement de religion.


(Haut de page)

 

Notre foulard

 
Comme toute unité scoute, la Cinquième Montauban possède un foulard spécifique. Le nôtre est rouge bordé de blanc. Le rouge symbolise le Sang du Christ, le blanc représente la Pureté.


(Haut de page)

 

Blason et devise

Le blason de la troupe représente un lion sortant d'une tour et fixant une étoile au ciel. L'arbre au pied de la tour est un saule, arbre symbolique des armoiries de montalbanaise.

Il s'accompagne de la devise: Turris aedificanda, fraternitatem generat ; c'est-à-dire "Construisant une tour, il engendre la fraternité". Cette phrase nous rappelle que ce sont l'éffort, la difficulté, l'épreuve, qui nous soudent, nous unissent, font de nous des Frères.


(Haut de page)

  © AGSE Guides et Scouts d'Europe - Troupe 5ème Montauban